Freitag, 11. November 2011
Montag, 4. Juli 2011
Freitag, 15. April 2011
Sonntag, 20. März 2011
Walking Vaginas wirtien by Ann Gemin
I went to Frieze Art Fair and what image has burnt itself to my brain after the visit was this woman walking past me in a pink outfit, from top til toe. Her coat or cape was covered in big lips and tongues attached to the fabric in variations of bright purple, pink and nuances of these colors I think, very bright and catchy so it was. My friend and I were intrigued by this outfit and wondered whether or not it was her own design or someone else. But we were convinced that the lady wearing such an eye-catching work definitely wouldn’t mind if we asked her. The lady, firmly said that she was wearing vaginas because they should make us happy, hence the happy colors! (actually as I type the word vagina is automatically underlined with red spots indicating that it is spelled incorrectly, which it is not as I have double checked with my oxford dictionary…perhaps she should have sown on the letters v.a.g.i.n.a as well on her outfit).
Alexandra Holownia was her name and can be seen to the right wearing her project Fly at Art Forum Berlin last year. She gave us her website info which can be checked out at Alexandra Holownia.
Another related art work was Tracey Emin‘s embroidery Dark Hole which displays a woman spreading her legs. I am not an active feminist but I do find it very interesting to find works like these at Frieze Art Fair. Why the artist choose to exhibit them might be many reasons but they do express very direct and strong images. It may not be linked to feminist art at all, as with Emin her work seems to be autobiographical, but for me they send out this message that we (both women and men) might have barriers or blocks when it comes to intimacy and sexuality. And when I observed people walking past Emin’s picture they would go closer to study the embroidery until they realize that it is this in fact a woman’s genitals being displayed, they feel uncomfortable and walk away (do you recognise the reaction?). Do they feel uncomfortable about the actual image or is it their assumptions of what other people might think when they look at the picture that makes them go away. Is it inappropriate to look at a vagina embroidered on a white canvas? Or is it called projective identification?
I am not so sure where I am getting at but I know that the thought of Holownia’s outfit was covered in vaginas and not tongues and lips made me laugh. The fact that she was wearing brightly, unrealistically, colored vaginas, made me laugh. Why? Because it made me wonder why. Women and sexuality was a big topic during the feminist movement in the 60s and a controversial topic then, is it still? Is our own sexuality still a taboo? Is the title of my blog provocative or inappropriate?
Art doesn’t have to be beautiful or agree with the “norms” of aestheticism, neither do I believe that we have to understand it from the artists point of view. It is there, displayed to us, the audience, which gives us the freedom to think what we think, feel what we feel and react as we do. We do not have to determine whether ugly or not, there is no right or wrong. What we feel may be hard to describe in words as visual arts provides us with, perhaps, less tangible material than the spoken or written word. And I don’t think we need to verbalise our feelings. I like when the artist provokes feelings in me that I can’t put my finger on. My immediate reaction was that there was something interesting about Holownia and Emin and they have caught my curiosity; I was perhaps unprepared and caught off guard by their expression. I do know though that I wouldn’t wear this dress or decorate my living room window with a vagina and its black hole, I feel that would be inappropriate for me and my guests, I guess that is a product of me living and acting conventionally and after the norm. I don’t think I am the only one.
Freitag, 18. März 2011
Alexandra Fly interview in french
Le personnage artistique Alexandra Fly, habillé en costume spéctaculaire fait de vagins en tissu, défend les droits des femmes. En voyageant en bus et en avion dans l’Europe et dans les États-Unis, il fréquente les foires internationales d’art et les musées d’art moderne.
Le projet Alexandra Fly vient de l’artiste née en Pologne qui l’a déjà réalisé pendant ses études à la faculté d’« Art en Contexte » à l’Université d’Art de Berlin.
En vue de présenter le projet du personnage d’Alexandra Fly, l’artiste recherchait de nouvelles méthodes de transmission des phénomène de l’art moderne et elle a inventé une activité se déroulant dans l’espace public de l’avion de ligne. Désormais, on peut la rencontrer, toujours habillée en nouveaux « costumes représentants les organes génitaux », non seulement dans les avions et les autobus mais, avant tout pendant les foires d’art, mega-expositions, biennales et dans les musées.
Le costume porté par Fly est orné partout de petits vagins et pénis en tissu, rembourrés d’ouate et de tulle.
Quel est le motif de votre travail artistique?
Hans Bellmer l’a déjà dit à ma place : « Mon art est scandaleux car le monde est le scandal pour moi »
Il est impossible de ne pas remarquer le personnage artistique d’Alexandra Fly. Où est-ce que vous avez présenté votre projet ?
Dans les avions, les autobus, pendant les foires d’art et dans les musées d’art moderne. Malheureusement, après 2001, toutes les propositions d’activités artistiques dans les avions éveillaient le soupçon d’attentat. La peur des terroristes était si forte que les lignes aériennes du monde entier ont interdit tout type d’activités et de performances. Au printemps 2007, je voulais présenter mon projet Alexandra Fly lors d’un voyage à New York. Pour en obtenir l’autorisation, j’ai dû décrire en détail tous ce que j’entreprenais. Juste avant le départ, on m’a informé qu’avec l’accord du pilote, je pouvais faire tout ce que j’ai prévu. C’est ainsi que le projet Alexandra Fly a été présenté pour la première fois pendant le trajet Berlin –New York. Dès lors, je voyageais en avion en costume Fly sans demander l’autorisation de personne. Pour les besoins de ma performance, j’ai profité du droit de liberté individuelle des passagers. Il n’existe aucun règlement précisant quel type de vêtements il faut porter pendant les voyages.
Dites-nous, s’il vous plaît, quels étaient les critères de choix des endroits pour votre activité.
Pour le moment, je ne montre Fly que dans les pays de l’Europe de l’Ouest. Je voyage en Angleterre, Belgique, France, Allemagne, Suisse, Suède, Italie. Quant aux États-Unis, j’ai été seulement à New York. Alors là, où nous pouvons parler de démocratie avancée qui garantit la tolérance et le respect de l’individu. Il arrive que le public me demande pourquoi je ne montre pas Fly en Iran, aux Émirats Arabes Unis ou en Afrique. Pourtant, dans les pays où les femmes cachent leur visage sous la burqa et ne peuvent rester dans les lieux publics qu’en compagnie d’un homme, je risque d’être punie. De même, dans les pays de l’Europe de l’Est, mon costume peut causer des malentendus inattendus.
Pourquoi croyez-vous que le public de l’Europe de l’Est ne coprendra pas vos intentions?
Je suis effrayée quand je pense qu’à Varsovie les catholiques intolérants lancent des pierres aux partisans de la parade de Christopher Street Day ou bien que, cette année à Moscou, le curateur Andrej Jerofejew a reçu le jugement du tribunal pour avoir organisé l’exposition de l’art homosexuel où il montrait, entre autres, Gilbert et George, Pierre et Gilles.
Et comment le public tolérant réagit à l’activité de Fly?
En France, les spectateurs comparaient les vagins en tissu attachés à mon costume aux fleurs. D’habitude, les passants ne montrent pas qu’il voient les organes génitaux accrochés à mes vêtements. Je reçoit le plus de compliment de la part des chinois et des coréens. La plupart de temps, les spectateurs d’Asie cherchent à toucher mon costume des doigts.
Souvent, quand je rentre à l’hotel après ma représentation, dans le tram ou le métro les jeunes gens du Midi (les Espagnols, les Turcs, les Marocains) rigolent de moi, me sifflent ou me provoquent. J’ai aussi observé un tel comportement à Berlin de même qu’à Londres ou à Paris. À Londres, les Anglais âgés me demandaient le plus souvent combien je gagnais avec le projet Fly.
Est-ce que vous croyez que le public se rend vraiment compte de ce que vous voulez montrer?
Certains oui. Les discussions avec des personnes interéssées constituent une partie de mon projet. J’explique leurs doutes. Mais pendant de telles discussions j’ai aussi rencontré des femmes d’Allemagne qui affirmaient que dans la société allemande le phénomène de la violence envers les femmes n’existait pas.
De quelle manière développez-vous le discours féministe?
Je voudrais renforcer l’indépendance des femmes. Je tiens avant tout à ce que les femmes aient plus de confiance en leurs organes génitaux. Les costumes que je porte pendant mes représentations, rendent le vagin moins mysterieux. Ils démontrent que cette normale et belle partie du corps féminin peut donner du bonheur et de la joie. Je voudrais que le vagin ne soit plus perçu comme tabou et qu’il ne soit pas la cause d’humiliation ou de malheur.
À Bâle, vous avez parlé du fait que les sociétés deviennent de plus en plus conservatrices ce qui cache même le succès de la révolution sexuelle des années 60. Pourquoi est-ce que vous pensez ainsi ?
Les femmes qui grandissaient à l’époque où le féminisme régnait ont eu beaucoup de chance. Elles étaient capables de diriger leur vie sans aide ni participation de l’homme. Le succès de la révolution de l’année 68 a décidément influencé les changements de vie des habitants de l’Europe de l’Ouest. Dans les autres coins du monde, la division en rôles masculins et féminins reste toujours en vigueur. Les immigrants qui, depuis des années, arrivent en grand nombre en Europe et qui viennent des pays où la femme occupe la place inférieure, n’ont jamais entendu parler de la révolution sexuelle. Tout en habitant en Europe, ils continuent à couper les clitoris aux filles, pratiquent les mariages forcés et meurtres d’honneur. Je trouve que celui qui pratique la violence contre les femmes détruit la source d’énérgie sur la Terre et menace ainsi toute l’humanité.
L’interview avec Alexandra Fly fait par le journal allemand d’étudiants Noir. La traduction de l’allemand et le texte : Alexandra Hołownia.
Alexandra Fly - projet artistique néo-féministe
Alexandra Fly - projet artistique néo-féministe
(concerne l’exposition: poupées reflétant le personnage de Fly, costumes, vidéo, photos et
performance dans l’espace de l’exposition)
Alexandra Fly, habillée en costume spectaculaire, orné partout de petits vagins et pénis en tissu, défend les droits des femmes. En voyageant en bus et en avion dans l’Europe et dans les États-Unis, elle fréquente les expositions d’art moderne et inspire l'intérêt des passants.
Le projet situé dans l’espace public se base sur :
- la confrontation consciente de l’individu et du spectateur moyen
- les réactions du public entraînées par la suppression du tabou
- la provocation due à la thématisation publique des organes génitaux des femmes
Pourtant, nous n’avons pas affaire ici à la nudité mais, tout simplement, à l’image des formes abstraites ressemblant aux organes génitaux féminins. Le costume de Fly présenté au public rend le vagin moins mystérieux et souligne en même temps qu’il peut faire de belles associations d’idées et ne doit pas constituer le sujet des débat pudiques.
Interaction avec le public :
Pendant l’exposition, les visiteurs auront la possibilité de voir la garde-robe du projet d’Alexandra Fly et d’essayer les costumes ce qui leur permettra de mieux comprendre la protestation de l’artiste contre la discrimination de sexe.
La sculpture de médias et le réseau social :
Il est impossible de ne pas remarquer le personnage artistique spectaculaire. L’artiste, en se promenant pendant sa propre exposition, engage le dialogue avec le public et répond aux questions des spectateurs. Il y aura la possibilité de prendre la photo avec Alexandra Fly. Ces photos vont enrichir son site web sur Internet.
E x e m p l e s:
Le discours féministe:
Le succès de la révolution de l’année 68 a décidément influencé les changements de vie des habitants de l’Europe de l’Ouest. Dans les autres coins du monde, la division en rôles masculins et féminin reste toujours en vigueur. Les immigrants qui, depuis des années, arrivent en grand nombre en Europe et qui viennent des pays où la femme occupe la place inférieure, n’ont jamais entendu parler de la révolution sexuelle. Tout en habitant en Europe, ils continuent à couper les clitoris aux filles, pratiquent les mariages forcés et meurtres d’honneur. Et celui qui pratique la violence contre les femmes, détruit la source d'énergie sur la Terre et menace ainsi toute l’humanité.
Alexandra Fly – neo-feminist artistic project
Alexandra Fly – neo-feminist artistic project
(concerning the exhibition: dolls reflecting the figure of Fly, costumes, videos, pictures and the performance in the exhibition area)
Alexandra Fly, wearing the spectacular costume, densely trimmed around with small rag vaginas and penises, is defending women’s rights.
Travelling by planes around Europe and the USA, she visits exhibitions of contemporary art and, thanks to her figure, attracts the attention of random viewers.
The project, situated in the public area, is based on:
- conscious confrontation of the individual with an average viewer.
- the reactions of the audience, caused by braking the taboo, and
- the provocation, resulting from publicly naming and talking about women’s sexual organs.
However, it has nothing to do with nudity. It is only about the abstract image of forms, which are reminiscent of lady’s genitals.
Publicly presented costume of Fly lifts the veil of secrecy related to vagina, emphasizes that it can bring out beautiful connotations and it does not have to be the subject of bashful conversations.
Interaction with the viewers:
During all time of the exhibition, the visitors will have the access to the wardrobe of the Alexandra Fly’s project. That way, by trying on costumes, the audience will be able to fully understand the artist’s protest against sexual discrimination.
Media sculpture and social network:
One can not miss the spectacular artistic figure. The artist herself walks around her exhibition, starts conversations with the viewers and answers the questions of all who are interested. Also, if they are willing to, they can have a souvenir photo with Alexandrą Fly, which - later put onto the Internet - will enrich the existing network.
Examples:
Feminist discourse:
The success of moral revolution in 1968 has highly influenced the changes of life’s customs for all the residents of the Western Europe. In other parts of the world there still exists the strict classification in men’s and women’s roles. Lots of emigrants, who have come to Europe in big numbers from places where women play second-rate parts, have never heard of the sexual revolution. Those people, although living in Europe, still cut out girls’ clitorises, take part in forced marriages and honourable murders. And the one who uses force against women, at the same time intimidates and destroys the source of energy and, through this, is a threat to all humanity.
Alexandra Fly in Englisch
The Alexandra Fly’s artistic figure, dressed up in the spectacular costume, made of rug vaginas, defends women’s rights. Travelling by planes and buses throughout Europe and the USA, she visits international art trades and museums of contemporary art.
This project by Alexandra Fly , an artist born in Poland , was created during her studies at the Art University in Berlin, the faculty of „Art in a Context” .
While looking for new methods to communicate artistic phenomenon in contemporary art, in order to present the project of Alexandra Fly’s figure, the artist brought out an action in the public area of a passenger plane. Since then, always in newly designed “costumes picturing genitals”, she appears not only on planes and buses, but first of all at the art trades, big exhibitions, biennale and museums. The clothing worn by Fly is densely trimmed by hanging around, small rug vaginas and penises, staffed with cotton wool and tulle.
What is the motive of Your artistic work?
Hans Bellmer told me: „My art is scandalous because for me this world is a scandal”.
One cannot miss the artistic figure of Alexandra Fly. Where have You presented Your project?
On planes, buses, at the art trades, museums of modern art. Unfortunately, after the year 2001, all propositions of artistic actions on planes have been arising the suspicion of assassination. The fear of terrorists has been so great that airlines all over the world forbade to proceed with any actions or performances on their machines. In spring 2007 I was planning to show my Alexandra Fly’s project during my travel to New York. To obtain the permission I had to describe my every single move in smallest details. Just before the take off I was informed that, thanks to the agreement of the pilot, I will be able to proceed with my action. That way the project Alexandra Fly was presented for the first time on the flight Berlin – New York. Later on I was very often flying by planes in the costume of Fly without asking for any permission. In this performance I took the advantage of passenger’s right to personal freedom. After all there aren’t any rules concerning compulsory clothes in which one should travel.
Can You tell me something about the site selection criterion in Your actions?
Right now I am showing Fly only in the countries of Western Europe. I travel to England, Belgium, France, Switzerland, Germany, Sweden and Italy. In the USA I was only in New York. I simply do it in places where the democracy is advanced and guarantees tolerance and respect for an individual. Sometimes the audience asks me why I do not present Fly in Iran, United Arab Emirates or Africa. But in countries where women hide faces behind burka and are allowed to stay in public places only in men’s company, I can be easily punished. Also in countries of Eastern Europe my costume can become a cause of unexpected misunderstandings.
Why do You think that the audience form Eastern Europe does not understand Your intentions?
It frightens me when I think of the fact that intolerant Catholics in Warsaw throw stones at the participants of Christopher Street Day parade or that this year in Moscow the curator Andrej Jerofejew received a judicial sentence for organising homosexual art exhibition, showing among others: Gilbert and George, Pierr and Giles.
And what are reactions of the tolerant audience to Fly?
In France viewers compared the „rug vaginas” on my costume to shapes of flowers. Generally, random audience do not say aloud that they see parts of genitals attached to my clothes. The most compliments I receive form the Chinese and Koreans. Usually, the viewers from Asia try to touch my costume with their fingers. When, after a finished action, I go back to my hotel by tram or underground, young southerners ( the Spanish, Turkish, people from Morocco) very often react to me with laughter, whistling, provocations. I noticed this kind of behaviour both in Berlin and London or Paris. In London, the elderly English usually asked me how much I earned on the project of Fly.
Do You believe that the audience truly knows what You are about?
Some of them, yes. Discussions with those who are really interested are part of my project. I explain all doubts occurring in questions. But also, during such conversations, I met ladies form Germany who claimed, that in German society there was not such phenomenon as violence against women
How is Your feminist discourse developing?
I would like to strengthen women’s independence. First of all, to arouse bigger trust in their own sexual organs. The clothes I am wearing during actions lift the veil of secrecy related to vagina. It demonstrates that this normal, beautiful part of women’s body can give happiness and joy. I wish vagina was no longer situated in the context of taboo. I would not want it to be the cause of humiliation and misfortune.
In Basel You talked about the phenomenon of progressing conservativeness in societies, which shadows the success of sexual revolution form the 60’s. Why do You think so?
Women growing up at the times of feminist dominance were very lucky. Without the help of a man they could manage their lives by themselves. The success of moral revolution in 1968 has highly influenced the changes of life’s customs for all the residents of the Western Europe. In other parts of the world there still exists the strict classification in men’s and women’s roles. Lots of emigrants, who have come to Europe in big numbers from places where women play second-rate parts, have never heard of the sexual revolution. Those people, although living in Europe, still cut out girls’ clitorises, take part in forced marriages and honourable murders. In my opinion the one who uses force against women, at the same time intimidates and destroys the source of energy on the Earth and, through this, is a threat to all humanity.
The interview with Alexandrą Fly was conducted by a German students’ newspaper Noir, translation form German and the text by Alexandra Hołownia.
Samstag, 14. November 2009
Art und Socken
Donnerstag, 12. November 2009
London und Art weiter
verfolgt. Die Galerien Podnar aus Berlin/Lubljana und
die Galerie Hauser und Wirth aus Zürich haben gebrauchte
Künstler Socken ausgestellt.
20. 000 Euro haben bei Hauser und Wirth ein Paar alte Socken vom
Christoph Buchel gekostet.